Zoom sur baladeacheval.com : interview d'ariane, la créatrice du site !

Zoom sur baladeacheval.com : interview d'ariane, la créatrice du site !

Aujourd’hui sur Hudada nous laissons la parole à Ariane du site Baladeacheval.com. Elle va nous présenter son site, nous parler d’elle et de son cheval, de ses balades en Provence aussi à travers 4 questions/réponses. 

Pourquoi choisir le sujet des balades à cheval ? 

Mon objectif au départ était de créer un site internet sur un sujet qui me passionne. J’aurais pu me lancer dans la création d’un site sur l’équitation en général, ou le lien qu’on tisse avec son cheval au fur et à mesure des jours, des mois et des années. J’aurais aussi pu décider de créer un site sur les romans policiers ou les recettes de cuisine pour enfants ! Mais le thème des balades à cheval me plaisait pour plusieurs raisons (énormément de raisons en fait) : 

- c’est vraiment ma passion depuis plus de dix ans, j’aime sortir dehors et profiter de la nature avec mon cheval Oural 

- le sujet des balades à cheval est assez peu abordé sur le web (Hudada est une belle exception !), laissant la part belle au dressage, à l’obstacle, à l’éthologie (et c’est très bien) ou encore aux différentes compétitions 

- j’avais envie de mettre ce sujet de la balade en avant et le mot de balade est très important : je parle aussi de randonnée à cheval bien sûr (sortie d’une journée ou plus) mais je voulais aussi parler des plus petites sorties accessibles à beaucoup plus de personnes (1 heure, 2 heures, 3 heures, 4 heures, 5 heures) 

- c’est une activité magnifique pour partager de beaux moments avec son cheval et travailler la complicité cheval cavalier 

- dans notre société qui va à toute allure (et ma vie qui va à toute allure aussi) balader à cheval me permet de me poser, de faire pause pour me recentrer sur moi-même, sur ma vie, sur mon cheval, prendre du recul et prendre le temps car je balade beaucoup au pas, c’est presque une activité philosophique en fait 

- les balades à cheval, c’est une vraie connexion à la nature, instantanée et profonde - ce sont des moments très bons pour le moral et le physique des chevaux et mon cheval adore ça 

- une balade ne ressemble jamais à une autre : on peut choisir de partir explorer, ou se faire l’une des balades qu’on connait bien et qu’on adore mais qui sera tout de même différente (on ne croisera pas les mêmes personnes, quelque chose dans le paysage aura changé par exemple selon qu’on est au printemps ou à l’automne, les allures qu’on décidera de faire, etc.) 

- balader à cheval c’est vivre des moments privilégiés avec les copines ou la famille : j’adore partir en tête à tête, on refait le monde et on a parfois tellement à se dire qu’on oublie même de trotter ou galoper 

- on peut partir seul à seul avec son cheval aussi et là c’est une complicité magnifique qui se crée 

- c’est aussi une sorte de retour aux sources pour le cavalier qui monte à cheval (je pense aux cow-boys et aux indiens ou encore aux mousquetaires qui se déplaçaient à cheval) et là, une balade à cheval devient une véritable aventure et pour moi l’une des définitions du mot liberté. 

Je vous l’avais dit, il y a beaucoup de raisons. Et j’avais très envie de partager tout ça. Alors je me suis lancée. 

Qui suis-je ? 

 

Des débuts très classiques 

Je suis une cavalière au parcours très classique. 

J’ai commencé l’équitation quand j’étais enfant, vers 6-7 ans, pendant les vacances puis une fois par semaine dans le centre équestre à côté de chez moi. Je me souviens de mes poneys préférés : Mac Gyver ou encore Dingo. 

Mais je me souviens surtout de Caline, une petite ponette du sud-ouest que je montais à cru pendant les vacances et avec qui j’ai fait mes premières balades. Caline aurait pu correspondre à l’éloge de la lenteur, elle était vraiment très tranquille et pour démarrer c’est exactement le poney qu’il me fallait, rassurant et doux. 

Après les poneys, je suis passée à cheval, j’ai continué le dressage, l’obstacle et la mise en selle. 

En fin d’année, souvent pour le dernier cours, on partait en balade d’une heure car le club était à côté d’une forêt. Des sorties assez épiques : les cavaliers avaient peur donc les chevaux avaient peur ou les chevaux avaient peur donc les cavaliers avaient peur ? Moi aussi je dois dire et c’était normal : on ne partait jamais se balader dans les bois alors ni les chevaux ni les cavaliers n’étaient habitués. L’ambiance était électrique.

De fil en aiguille j’ai passé mon galop 6 et j’ai fait un peu de compétition de CSO dans de petits niveaux. 

L’appel de la nature 

Avec les études universitaires j’ai réussi à continuer à monter et quand je suis partie un semestre à Los Angeles je suis allée vivre quelques semaines dans un ranch pour découvrir la monte western et les magnifiques paysages du Nevada. 

Je rêve d’y retourner en famille dans quelques années. Cette expérience m’a appris énormément de choses, notamment qu’on peut se faire comprendre de plein de façons différentes par un cheval, et apprendre les codes du western m’a vraiment beaucoup plu. 

De retour en France, encore une année d’étude avant de commencer à travailler et de déménager pour être plus proche de mon travail. L’un des premiers trucs que j’ai fait : m’inscrire dans le club le plus proche pour monter à cheval un soir par semaine. En parallèle de ces cours, je commençais déjà à monter à Rambouillet, à Cheval Nature, dans la forêt et la campagne environnantes. On faisait des balades de deux ou trois heures et c’était pour moi une vraie bouffée d’oxygène. 

Au milieu de l’hiver, j’ai arrêté d’aller à mon cours d’équitation : je n’aimais pas l’ambiance stressante qu’il y avait là-bas, les trop nombreuses chutes en une heure de temps, les chevaux énervés de tourner en rond dans leurs petits boxes puis dans le froid et l’humidité de l’hiver. J’ai eu peur dans un boxe quand une jument a essayé de me botter. Elle n’était pas heureuse et moi non plus. 

Le jour où j’ai trouvé mon futur cheval 

À la place, j’ai continué à monter à Rambouillet, une ou deux fois par mois. Et un jour, on m’a donné un cheval qui a tout changé. Ma première balade avec Oural a été un rêve éveillé et les suivantes aussi. 

L’idée d’avoir mon cheval était une idée presque préhistorique : je l’avais depuis petite ! Mes parents n’avaient pas cédé à cette volonté et je les en remercie car avec l’un de mes premiers salaires j’ai acheté Oural. Bien sûr on a fait un peu de carrière mais 90% de notre activité c’était l’extérieur (et maintenant c’est même 100%).

Au fur et à mesure de mes balades, ma façon de monter a changé, je me suis adaptée à l’extérieur et à mon cheval. Le plus gros changement a été de me mettre à monter rênes longues quasiment tout le temps. 

Les années passent 

Après plusieurs années à Rambouillet, mon chéri et moi on déménage avec notre bébé de 10 mois et Oural. Direction Marseille pour nous et Sausset les Pins pour lui. Il y restera un peu moins de deux ans car on a trouvé ensuite l’écurie idéale dans la campagne aixoise. On y est depuis 6 ans maintenant. 

Notre famille s’agrandit : trois enfants maintenant et toujours notre bel Oural et nos promenades dans la campagne aixoise. Voilà aussi la raison d’un site sur l’extérieur : pour raconter nos jolies balades en Provence avec Oural. Et parfois ailleurs. Et parfois avec d’autres chevaux. J’adore par exemple retourner monter dans la forêt de Rambouillet quand je peux. 

Quel genre d’articles peut-on trouver sur Balade à cheval

Tout ce qui touche aux balades à cheval. ça peut être : 

- des avis sur du matériel pour les chevaux ou les cavaliers 

- des récits de balades ou randonnées (Ile de France, Provence Alpes Côte d’Azur mais aussi Nevada par exemple) 

- des articles sur l’orientation en promenade (comment se repérer sur une carte) - des réflexions sur les peurs et les problèmes qu’on peut avoir en extérieur (se perdre, cheval qui a peur, la chute, etc.) 

- des articles sur le bien-être des chevaux et des cavaliers d’extérieur

- des pages consacrées aux balades à poney 

- des analyses sur le thème du cheval de randonnée (comment le choisir, combien ça coûte, etc.) 

- les allures en balade 

- comment trouver d’autres cavaliers pour ne pas balader seul 

- comment prendre de belles photos de ses chevaux (ou vidéos) 

- des textes sur les balades et la culture (livres, musiques, etc.). 

Et j’oublie sûrement des thèmes déjà présents sur le site ou qui y figureront dans les mois qui arrivent.

Où me trouver sur les réseaux sociaux ? 

Vous pouvez me rejoindre à plusieurs endroits : 

- sur le groupe Facebook dédié aux cavaliers de balade et randonnée sur lequel plus de 5 300 cavaliers échangent sur l’équitation d’extérieur 

- sur Tik Tok où je poste assez régulièrement des vidéos de nos balades notamment sur le thème du code de la route et du bien vivre ensemble sur les routes et les chemins (chevaux, vélos, voitures, motos, camions, etc.). 

- sur Youtube pour des vidéos de mes balades en Provence.